La « Cyber Université », un avantage pour les entreprises de demain
septembre 23, 2019 9:55 amComment définiriez-vous le monde du travail du 21ème siècle? Aujourd’hui, tout est flexible: le home office, les déplacements et l’emploi du temps… il est évident que les entreprises s’adaptent de plus en plus aux besoins de la génération des Millennials. Mais est-ce que les universités s’adaptent tout autant? A la Cyber Université de Minerva, située à San Francisco, le modèle universitaire traditionnel a laissé place à un mode de fonctionnement en complète adéquation avec le monde du travail tel qu’il sera demain. Analysons les raisons pour lesquelles la licence « globetrotteuse » constitue un vrai atout pour les entreprises qui souhaitent prendre le tournant dès maintenant.
Imaginez-vous ! Vous venez d’être accepté à l’université de vos rêves. Et vous avez réussi malgré un taux d’admission de seulement… 1.9%. Vous allez pouvoir travailler avec des étudiants du monde entier. Non, il ne s’agit pas de Harvard, ni de Oxford ou encore Cambridge, ni même des Grandes Ecoles, mais de la « Cyber Université » de Minerva. Cette université a été fondée par Ben Nelson, ancien président de Snapfish, un site du développement photo en ligne, fréquenté aujourd’hui par plus de 250 millions d’utilisateurs dans le monde entier.
Cette « Cyber Université » ne vous évoque absolument rien ? Pas d’inquiétude; Fondée en 2012, cette université agréée a pour ambition de révolutionner la structure d’enseignement supérieur traditionnelle, afin de se placer au-dessus du « Ivy League » (le groupe prestigieux d’universités américaines) en termes d’employabilité de leurs étudiants, mais aussi de leur développement personnel. Ici, pas de cours magistraux, ni de classes, ni même de tutorat en présentiel; Mieux, on voyage. En effet, la communauté d’étudiants internationale passe chaque trimestre dans une ville différente à travers le monde entier (San Francisco, Buenos Aires, Londres, Berlin, Hyderabad, Taipei et Seoul). Elle travaille sur ses devoirs à distance, individuellement mais également au travers de séminaires en ligne, regroupant d’autres étudiants.
Sans oublier l’expérience internationale et l’autodiscipline inévitables que les étudiants acquièrent durant cet apprentissage unique en son genre. La licence se centre aussi sur plusieurs autres ‘soft skills’ ou savoir-être. Ces aptitudes qui intéressent tant les employeurs sont ici acquises et améliorées sur le long terme. Une approche que le système traditionnel universitaire néglige souvent au dépens de se centrer uniquement sur les compétences techniques et le savoir factuel.
La mission de Nelson étant de « Développer l’Esprit Critique dans l’Intérêt de Notre Monde », les licences proposées au sein de la « Cyber Université » se divisent en plusieurs matières fondées sur les compétences professionnelles, telles que la « Théorie et Analyse dans les Sciences Sociales » ou encore les « Lettres et Sciences Humaines Appliquées ». Le but : encourager les étudiants à penser de manière critique au lieu d’apprendre bêtement par cœur les connaissances qu’ils doivent acquérir.
Certes les soft skills sont importantes. Mais qu’en est-il de l’expérience professionnelle ? La « Cyber Université » bénéficie de plusieurs partenariats avec des organisations telles qu’Amnesty International, Google ou encore Amazon, ce qui permet à ses étudiants d’acquérir une véritable expérience professionnelle et ainsi d’entretenir leur réseau de façon régulière. Ainsi, l’opportunité d’accéder aux stages en entreprise à compter de la première année leur donne l’avantage de pouvoir appréhender et ainsi comprendre le monde du travail moderne avant même le grand saut dans la vie active.
Dès lors, que pouvons-nous retenir de ce projet ultra-moderne de la « Cyber Université » ? Bien qu’elle constitue un exemple peut-être extrême de la façon dont il serait possible d’améliorer le système universitaire, qui n’est plus adapté à tout le monde, l’idée de Ben Nelson d’encourager un sens des responsabilités allant de pair avec une manière de travailler plus flexible, ainsi qu’un regard ouvert et tolérant envers le monde, apparaît très attractive pour les entreprises. Les multiples difficultés associées au travail à distance (les distractions, la gestion du temps, les problèmes de communication) seront ainsi résolues avant même l’accès au marché de l’emploi. Aussi, il ne fait aucun doute que les étudiants auront appris à maitriser la technologie, ce qui est essentiel dans l’air numérique d’aujourd’hui. Et beaucoup d’entre eux auront appris les langues de la meilleure façon qu’il soit, au travers le contact avec une variété de cultures.
Bien que la « Cyber Université » n’ait que 7 ans, les résultats d’examens des étudiants et le feedback des entreprises suite aux stages des étudiants confirment déjà le potentiel de la « Cyber Université » de Minerva.
A TeamRH, Cabinet de recrutement situé à Paris, nous privilégions les soft skills, l’adaptabilité et souvent les compétences linguistiques de nos candidats afin de faire le meilleur match candidat/entreprise possible. De ce fait, nous comprenons qu’un cursus orienté vers le monde du travail tel qu’il sera demain ne peut être qu’avantageux, non seulement pour les futurs candidats, mais également pour les entreprises.
Cela ne signifie pas que l’éducation traditionnelle et les Grandes Ecoles comme l’Ivy League, ou bien le Russell Group au Royaume-Uni, doivent être remplacées. En réalité, beaucoup d’étudiants auront plus de facilité à s’adapter rapidement à l’université traditionnelle proche de chez eux. Les cursus intensifs et aventureux comme ceux de la « Cyber Université » de Minerva ne sont pas faits pour tout le monde, surtout les étudiants en dehors des Etats-Unis habitués aux frais universitaires beaucoup moins élevés (même si cette université demande beaucoup moins que les Ecoles Ivy League) !
Cependant, ce que les universités devraient faire est d’insister sur le développement des soft skills et permettre aux étudiants de participer davantage. En proposant notamment des séminaires au lieu des cours magistraux ou en chronométrant la participation du professeur. De cette façon, les étudiants sentiront le besoin d’écouter et de participer, ce qui développera leur confiance en eux. Autre idée : Pourquoi ne pas proposer une année ou même un trimestre à l’étranger aux étudiants de toutes les disciplines ? Une étude menée en 2017 par le « Institute of International Education » démontre les effets bénéfiques des études ou d’un travail effectué à l’international sur l’évolution de carrière. Un CV présentant une expérience à l’international et des compétences linguistiques est souvent tout de suite plus attractif aux yeux des employeurs. Il semblerait illogique, alors, de ne pas proposer une telle possibilité !
Donc, étudiants, professeurs et employeurs, pour un lieu de travail moderne et réussi, n’ayez pas peur de sortir des sentiers battus !
A propos de TeamRH :
Cabinet de recrutement situé à Paris, TeamRH est un acteur incontournable du marché juridique et fiscal. Nous intervenons auprès d’une clientèle nationale et internationale pour répondre à leur quête de performance. Nos consultants bénéficient d’une connaissance approfondie du marché et des métiers du Droit afin d’appréhender au mieux les missions qui leur sont confiées.
En tant que cabinet avec plusieurs clients internationaux, nous encourageons des candidatures de partout dans le monde et apprécions les expériences internationales. N’hésitez donc pas, lors de l’envoi de votre CV, à mentionner vos soft skills et particularités autant que vos expertises et expériences.
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